Ex-collection art tribal africain française Parmi les instruments de musique royaux des Tschokwe, ce tambour cérémoniel en forme de coupe est tendu d'une peau cloutée sur les contours. Le visage sculpté sur la paroi adopte certains traits du masque chihongo. Dans chaque chefferie, un préposé annonçait chaque évènement solennel au moyen du tambour. Selon la légende, la membrane de l'instrument dissimulait jadis une seconde peau : celle d'une d'une victime sacrificielle. Patine brun foncé, résidus ocrés, fissures de dessication. Paisiblement installés en Angola oriental jusqu'au XVIème siècle, les Chokwé ont ensuite été soumis à l'empire lunda dont ils ont hérité un nouveau système hiérarchique et la sacralité du pouvoir. Néanmoins, les Chokwé n'adoptèrent jamais entièrement ces nouveaux apports sociaux et politiques. Trois siècles plus tard, ceux-ci finirent d'ailleurs par s'emparer de la capitale des Lunda affaiblis par des conflits internes, contribuant ainsi au démantèlement du royaume. Les Chokwé ne disposaient pas de pouvoir centralisé mais de grandes chefferies. Ce sont elles qui attiraient les artistes désireux de mettre leur savoir-faire au service exclusif de la cour. Les artistes créaient tant de pièces variées et d'une telle qualité que la cour lunda n'employait qu'eux. Litt. : "Instruments de musique, coll. du MRAC" J. Gansemans - Musée Royal de l'Afrique Centrale.
Vendu Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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