Collection art africain française.Les masques à lame dans l'art africain. Ce masque est composé de deux parties. D'une part un visage concave extrêmement stylisé que divise une arête crénelée , et d'autre part, une haute lame ajourée. Des formes géométriques incrustées de pigment blanc et d'ocre rouge sont délicatement sculptées sur la surface. La planche est associée à yaaba-soore , chemin qu'ont suivi les ancêtres lors de la création. Les signes graphiques symbolisent les impératifs rituels exigés afin de jouir des faveurs divines. Il n'est pas surprenant de trouver ce type de masques chez les Mossi du fait que cette peuplade est constituée, au Nord, par des tribus Dogon chez qui on retrouve divers types de masques à lames. Le masque sirige par exemple a inspiré la société wango qui officiait avec une version dérivée mais semblable. Les masques mossi , personnels ou lignagers, constituent une incarnation d'esprits tutélaires offrant leur soutien. Ils se produisent aux enterrements, aux funérailles de chefs de clan, protègent les récoltes. Véritables autels sans leur costume, ils peuvent recevoir des libations telle que de la bière de mil afin d'honorer les ancêtres. Leur apparition est dorénavant fréquente au cours des spectacles de divertissement. La Haute-Volta, le Burkina Faso depuis l'indépendance, est composée des descendants des envahisseurs Nakomse, cavaliers originaires du Ghana, et des Tengabibisi, descendants des autochtones. Parmi eux, les agriculteurs et les forgerons, saaba , utilisaient des masques, wando, réceptacles des esprits tutélaires, qui représentaient souvent les animaux totems du clan.
Vendu Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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