Ex-collection art tribal africain belge.Expression du lien entre les vivants et les morts, cet exceptionnel masque africain Fang très prisé des collectionneurs se distingue par un nez court à la pointe arrondie, à l'image des statues de reliquaire du Byeri. La coiffe se divise en trois coques tubulaires, dont deux dirigées vers l'extérieur. Ce type de coiffure a été attribuée aux Tsogho/Fang par Peter Stephan ("Les icones du Bwiti" B. Goy). Les volumes sont soulignés de rainures noircies évoquant les tatouages tribaux. Bois de couleur miel incrusté localement d'une épaisse couche résiduelle de kaolin. Erosions éparses. L'apparition de ces masques généralement enduits de kaolin (la couleur blanche évoque le pouvoir des ancêtres), au milieu de la nuit, pouvait provoquer l'effroi. Ce type de masque était utilisé par la société masculine ngil qui n'existe plus de nos jours. Cette société secrète était chargée des initiations et luttait contre la sorcellerie. Le ngil était un rite du feu purificateur symbolisé par le gorille. Les porteurs de ces masques, toujours en grand nombre, faisaient leur apparition la nuit, éclairés par des torches. Leur intervention était également liée à la fonction judiciaire en désignant les coupables des mauvaises actions au sein du village. L'ethnie Fang, établie dans une région s'étendant de Yaoundé au Cameroun jusqu'à Ogooué au Gabon, n'a jamais eu d'unité politique. La cohésion des clans était maintenue par l'intermédiaire des associations religieuse et judiciaire telles que le so et le ngil.
Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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