Collection art africain belge.Ces sculptures naturalistes figurent un jeune couple seulement vêtu d'un pagne, leur cou annelé forme une spécificité des productions ewe. Leur attitude, bras écartés du buste, tête haute, et leur physionomie leur confèrent une digne intériorité. Intéressante patine mate, granuleuse et localement veloutée (anciens résidus de kaolin ?). Abrasions et fissures. Au Togo, les fétiches africains s'inscrivent dans le cadre de rituels suivant les intentions de leur propriétaire. Les féticheurs, suite au rituel de divination du fa employant des noix de palmier, les réalisent sur commande pour offrir des vertus protectrices et médicinales mais en proposent également des versions prêtes à utiliser plus classiques. Tels les Yoruba et leurs fétiches Ibedji, les Ewe faisaient également usage de poupées de jumeaux nommés venovi à la place d'un jumeau décédé. Les parents les vénéraient et en prenaient soin en les oignant. Les Ewe, souvent confondus avec les Minas, sont le groupe ethnique le plus important du Togo. On les retrouve également comme minorités au Ghana, Bénin, en Côte d'Ivoire et au Nigéria. Selon Hélène Joubert, les cultes rendus aux dieux yoruba, les orisha , et ceux des dieux vodou , vodun , de même que leur structure religieuse, seraient comparables à bien des égards. Les esclaves des différentes cultures ont en outre exporté leurs pratiques vers Cuba et le Brésil. Bien que l'on dispose de peu d'informations historiques au sujet des Ewe, il semble que leur implantation dans leur localisation actuelle résulte d'invasions et de conflits ayant éclaté dans le courant du XVIIème siècle. Litt. : "Isn't she a doll?" Elisabeth L. Cameron
Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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